Jean Alesi disputera les « 6 heures V DE V du Grand prix de France historique » (GPFH)

Changement de cap pour Jean Alesi qui se lance dans l’endurance pour les véhicules historiques de compétition. Crédits photo : Lotus

Jean Alesi fera ses débuts dans une course d’endurance réservée aux véhicules historiques de compétition les 7 et 8 avril prochains. Lors du week-end de Pâques, l’Avignonnais aux
201 Grand Prix de Formule 1 partagera le volant d’une Lotus Elan 26R de 1965 avec son ami et ancien compagnon d’armes Philippe Gache. Ce dernier est lui aussi un ancien pilote auréolé de plusieurs succès dans de nombreuses catégories, de la F3000 au Dakar en passant par les 500 Miles d’Indianapolis, les 24 Heures du Mans ou encore le championnat
de France de Supertourisme. Les deux pilotes se retrouveront au Castellet, le circuit qui a vu les débuts de Jean Amesi en Formule 1 et dont il est le Président depuis peu.

Des renforts monégasques

Patron de l’écurie SMG qui prépare et engage cette GT anglaise, Philippe Gache a fait appel à deux autres pilotes de renom pour constituer un équipage à la fois solide et prestigieux. Les monégasques Jean-Pierre et Stéphane Richelmi, père et fils, ont eux aussi brillé en sport automobile. Le premier s’est distingué en championnat du monde des
rallyes et championnat de France des rallyes Terre avec trois titres à la clé. Le second s’est illustré en circuit jusqu’en GP2 Series, l’antichambre de la F1, puis en championnat du monde d’endurance avec la victoire de la catégorie LMP2 aux 24 Heures du Mans en 2016 et le titre mondial en fin de saison avec l’écurie Signatech Alpine.

Ce quatuor devrait être l’un des équipages les plus attendus de l’épreuve organisée par V de V Sports baptisée « Endurance 6 Heures Vde V du GPFH ». Cette course se déroulera dans le cadre du KENNOL Grand Prix de France Historique.

« Endurance 6 Heures Vde V du Grand prix de France historique (GPFH) » sera la première des trois courses organisées par V de V Sports en 2023. © 2023 On the Road Consulting

Une concurrence affûtée !

Sur sa trajectoire, la Lotus Elan 26R de SMG trouvera des équipages très compétitifs, aguerris à ce type de compétition au volant de voitures extrêmement affutées.

Parmi les concurrentes de la même période historique, citons la Ford GT40 de l’écurie Hyracing confiée à l’équipage franco-belge Olivier Muytjens / Brice Pineau / Kurt Dujardyn / Jacques Castelein ; la Jaguar Type E engagée par Jean-Paul Petit ; la Porsche 911 2.0 de l’équipe WKMR pour le trio père et fils composé de Stéphane, Mathieu et Baptiste Guyot-Sionnest ; ainsi que la TVR Griffith 200 du Team V de V pilotée par Eric Van de Vyver, à l’origine des courses d’endurance réservées aux véhicules historiques de compétition. Eric V de V devrait faire équipe avec l’ancien numéro 5 mondial de tennis, Henri Leconte, participant de la première heure aux évènements orchestrés par V de V Sports.

Crédits photo : Rejer

Rallye de l’Anguison VHC

Le rallye de l’Anguison se déroule à Corbigny, dans la Nièvre, les 8 et 9 avril.

Qui succédera à Christian Chiaravita et Géraldine Ferret qui s’étaient imposés en 2022 ? Leur Ford Escort MK 2 (groupe 4/5) avait devancé sa « soeur » conduite par Jean-Jacques Julien et Benoit Juif, pour 1’15 »6, ainsi que la R5 GT Turbo (groupe NJ) de Pascal Jarraud et Erwan Tufel, pour 1’51 »3.

Le podium 2022 – Photo : ASA Nivernais Morvan / Karine Boiche.

Pour cette édition 2023, la liste des engagés comprend 16 véhicules historiques de compétition (VHC), 32 véhicules historiques de régularité sportive (VHRS), ainsi que 5 véhicules modernes de régularité sportive (VMRS). Et environ 70 modernes.

Les équipages en découdront sur un parcours long de 127 km, avec 12 épreuves chronométrées, réparties sur 3 spéciales : Mhere (17 km – ES 1, 4, 7, 10) – Gacogne (5,9 km – ES 2 5 8 11) – Saint-Martin-du-Puy (8,9 km – ES 3, 6, 9, 12).

Les vérifications techniques se dérouleront le vendredi 7 avril, de 14h00 à 20h15, sur la place du Champ de foire, à Corbigny.

La Porsche 911 (groupe 4/5, classe C8) de Vincent Mongeard et Marc Brodut – photo Frédéric Renaud