Jean-Paul Bouquet, expert en Coupes

Atelier de Jean-Paul Bouquet
Atelier de Jean-Paul Bouquet à Charmois. ©AnneBé

Quelle bonne surprise au détour du Rallye d’Autun La Châtaigne, l’an passé, de se retrouver en spéciale devant la Talbot Samba Groupe B de l’équipage Bouquet. Une belle aubaine pour VHC magazine de prendre rendez-vous avec Jean-Paul et Monique afin de les rencontrer dans l’atelier lorrain Bouquet Auto Passion…

Pendant 32 ans, de 1971 à 2003, le pilote lorrain a sillonné la France sans relâche à la conquête de podiums. Après un long arrêt de seize ans, Jean-Paul Bouquet a repris du service sur les spéciales de rallye historique en 2019. Avec son coup de volant toujours aussi incisif, il y oppose une rude concurrence. Partons à la découverte de ce pilote qui a côtoyé en son temps les plus grands de la discipline…

« Je suis originaire d’Avignon, nous vivions dans un patelin proche du Mont Ventoux. Mes parents avaient une profession dans le commerce du primeur, loin d’une activité dans l’automobile. J’ai rapidement été passionné par la mécanique et à 11 ans, j’avais déjà construit un kart. Mais ma passion pour la course automobile s’est réellement déclenchée quand nous sommes arrivés dans la Meuse, mes parents ayant connu à ce moment-là un changement professionnel.

Mon frère et moi faisions nos études à Verdun. Jean-Marc, de 2 ans mon aîné, fréquentait les gars de l’écurie de Verdun dont Jean-Claude Vaucard faisait partie. De nombreuses épreuves, courses de côte, rallyes, slaloms, existaient dans la région et la vie autour du sport automobile connaissait une certaine effervescence.

Une rencontre décisive avec un pilote

A cette époque, je suivais une formation de mécanicien auto, donc j’étais de fait très attiré par ce monde. Puis je suis parti pour Nancy pour passer un CAP d’Electricien-Dieseliste. Un jour dans ma dix-neuvième année, je me suis décidé à aller visiter les ateliers de Daniel Mermod, à Dombasle en Meurthe-et-Moselle, un pilote amateur très connu dans la région qui courait en Panhard, en CG puis en Simca. Ma rencontre avec ce pilote a été décisive pour mon avenir. »

Au fil des rencontres et des discussions avec cet homme, Jean-Paul a eu l’opportunité de débuter en rallye.

« Daniel Mermod m’a proposé de courir sur la Simca 1100 qui traînait dans son jardin. A son volant, j’ai commencé en 1971 au Rallye de Printemps puis j’ai participé à la course de côte de Brides-Miribel. Son tracé était long de 12 km, on montait puis descendait, le parcours ressemblait plus à une spéciale d’aujourd’hui, se souvient Jean-Paul. M. Mermod était lui inscrit à la Coupe CG. Ce fut le début de l’aventure. J’ai roulé avec la Simca 1100 jusqu’à la fin de la saison 1973. Puis, en 1974, je suis passé à une Simca 1000 Rallye, achetée à Daniel Mermod qui était concessionnaire Simca. » (…)

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Atelier de Jean-Paul Bouquet
A gauche, la Peugeot 306 S16, dernière voiture de l’ère moderne et la Talbot Samba Groupe B de l’Historique. ©AnneBé

Anne-Béatrice Valleix